J’ai été scandalisé ...

Bonjour tout le monde!

J’espère que vous allez bien et que vous pouvez profiter du beau temps ensoleillé. De mon côté, je vais vraiment bien. La vie est belle, les femmes sont magnifiques et la nature m’offre ses plus beaux atours à chaque fois que je me promène dans les divers parcs dont la ville de Québec possède. En effet, j’adore m’y promener lorsque l’occasion s’y présente afin de me ressourcer tant au plan physique qu’au plan spirituel, et ce, en toute quiétude. C’est ce que l’on appelle vivre librement et en harmonie avec soi et les autres.

Et, pourtant, j’ai été quelque peu scandalisé à la suite d’un article publié dans le quotidien de Québec connu sous le vocable de "Le Journal de Québec" dans lequel on y raconte qu’un homme de la belle région de la vieille Capitale a pour hobby la photographie d’un genre partculier. C’est-à-dire qu’il se balade en divers quartiers de Québec à la recherche de dames de tous les âges et de toutes catégories pour les photographier à leur insu et, ensuite de publier lesdites photos sur son site Pinterest.

J’ai été choqué, scandalisé et étonné qu’une personne pouvait agir d’une manière si peu civilisée à l’égard d’autrui. Les raisons qui m’ont fait vivre de telles émotions sont de trois ordres précises. Primo, le fait de photographier une tierce personne sans lui avoir préalablement demandé sa permission est un acte qui dénote un manque d’éthique sans bon sens. Pour moi, il est un devoir de demander à la personne concernée sa permission avant de prendre une quelconque photographie. Dans l’éventualité qu’elle accepte, il me parait juste de lui présenter les photos et d’éliminer celles qu’elle n’aime pas. C’est ici une quetion de principe éhique. Secundo, il est plus que nécessaire d’informer cette personne de son intention de publier sa ou ses photos sur mes différents sites et de lui fournir les liens qui lui permettront de les télécharger à son tour. À cela s’ajoute le fait de souligner d’avoir eu sa permission avant de réaliser telle ou telle publication. Et tertio, de respecter le refus de la part de la personne concernée. Si sa réponse est «non», c’est «non» un point c’est tout.

Étant une victime de la Thalidomide et ayant eu à affronter des regards inquisiteurs tout au long de ma vie, je peux comprendre la réaction des femmes qui découvriront qu’elles ont été photographiées et postées sur différents sites présents sur le web. C’est dommage qu’une pareille situation existe de nos jours. Par contre, il ne faudrait pas s’étonner que cela puisse se reproduire de nouveau avec l’utilisation massive de téléphones intelligents qui sont entre les mains de gens pas très intelligents. Moi-même, je sais bien que certains individus m’ont déjà photographié lorsque je me baladais sur la rue St-Jacques voilà quelques années déjà. J’ai tout de même décidé de ne pas faire tout un plat. Après tout, je dois avoir un certain charme pour que l’on veuille me prendre en photo.

Quoi qu’il en soit! Je désire que vous sachiez que je n’ai jamais manqué de respect envers qui que ce soit lors de mes réalisations photographiques. Qui plus est! J’ai toujours agis avec un souci de transparence à leur égard. J’adore la photographie car elle me permet de figer dans le temps des instants uniques, d’immortaliser la beauté de chaque personne rencontrée et, ainsi, de permettre à la vie de perdurer vers l’infini.

Ne serait-ce pas là la source même de l’immortalité?

C’est un pensez-y bien.

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada